Grand Budapest Hotel
- lapausemag
- 28 févr. 2014
- 1 min de lecture
Des histoires qui s’imbriquent les unes dans les autres, un univers coloré, atypique, presque onirique. Il n’y a pas de doute, on est bien dans un film de Wes Anderson. Un univers qui lui est propre, unique, propice à la poésie.
Dans son dernier film, Grand Budapest Hotel, Wes Anderson nous fait suivre les aventures d’un concierge d’hôtel de luxe, perché dans les montagnes d’un pays imaginaire. L’histoire est racontée par son lobby boy, elle-même recueillie par le narrateur principal, un ancien client de ce fameux hôtel. À chaque narrateur une époque différente, l’histoire principale se situant dans les années 1930. On suit donc les aventures du concierge Gustave H., qui va chercher à se défaire de l’accusation du meurtre d’une de ses clientes et amante, ainsi que du vol d’un tableau inestimable.
Wes Anderson crée une galerie de personnages tous plus fantasques et atypiques les uns que les autres. Le tout dans une mise en scène qu’il maîtrise parfaitement. Chaque plan semble construit jusqu’au moindre détail, chaque objet, chaque couleur a un sens précis, donnant cet aspect onirique au film.
Grand Budapest Hotel aurait pu être le film parfait, mais il manque le petit plus, ce sous-entendu symbolique qui pourrait apporter une touche d’émotion. C’est ce petit quelques chose que l’on retrouvait dans Moonrise Kingdom, pour ne citer qu’un seul exemple.
Mais l’on s’amuse, on prend plaisir à suivre l’aventure trépidante de ce concierge d’hôtel et de tous les personnages qui gravitent autour. C’est coloré, acidulé, pétillant, original. On ne demande rien de plus.
Arthur Le Gallou
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