Maxime M.
- lapausemag
- 14 févr. 2014
- 3 min de lecture
Une petite présentation de toi…
C'est difficile de parler de soi.... En fait c'est @kessedjian (cf twitter) qui m'a fait une dédicace d'un de ses livres un jour en me promettant un bel avenir dans la photo. Elle m'avait qualifié de “photograve”… Et je pense que c'est exactement ça. J'aime particulièrement pouvoir mêler les mots et les images mais de manière courte. Une déformation twittesque, sûrement. En fait je pense que mon utilisation de twitter influence surtout sur la façon de présenter les photos, quand une photo émouvante se retrouve avec un titre plus drôle.
Comment tu pratique la photo : numérique, argentique, iphone…?
Beaucoup de reflex numérique. Un peu moins d'iPhone depuis 6 mois pour plusieurs raisons. D’abord à cause de la qualité. Par manque de temps aussi puisque je bosse beaucoup plus qu'avant et que mon téléphone est redevenu un réel outil de travail. Et aussi par la très mauvaise compression des photos sur les différentes plateformes qui peuvent les héberger. C'est sûrement dû au succès du partage de photos dans l'instant. On ne peut pas avoir la qualité, la quantité et la rapidité quand un service est gratuit.- Comment choisis-tu les thèmes de tes différentes séries de photos ?Je ne fais aucun choix. J'improvise beaucoup. Je regarde partout. Je prends quelques notes pour revenir à un endroit qui m'a plu. Après, je peux passer des heures à chercher la photo. Ou faire une série plus longue en moins de temps parce que le lieu, la personne ou tout simplement le moment s'y prêtent.
Le projet "#Les24", peux tu l'expliquer en quelques lignes ?
#Les24, c’est un petit jeu (et pas un concours) qui permet de réunir des gens de tous horizons, qu'ils soient photographes ou juste passionnés, autour d’un thème, jeu de mots et événements divers. Cela permet, certes, de voir 24 fois la même chose mais à chaque fois avec un oeil différent. Et là ça devient forcément intéressant.
Pour le thème actuel, j’ai voulu mêler musique et photo pour changer un peu et surtout pour travailler sur ce que peut procurer l’écoute d’un titre. Jouer en quelques sortes sur les sens. Comme quand on s’empreigne d’un lieu. Et puis surtout parce que je pars du principe qu’une photo doit raconter une histoire sans qu’on ait forcément besoin d’écrire un roman. Elle fige certainement un instant mais elle doit pouvoir offrir à celui ou celle qui la regarde la possibilité d’imaginer l’origine ou la suite de cet instant. Et le gros avantage de ce genre d’exercice, c’est qu’il n’impose aucune limite au contenu photographique. Ça peut inciter à faire un portrait, une photo de paysage, une mise en avant d’un détail. Les possibilités sont infinies.
D’autres projets en cours ?
Il y a numberstagram, c’est un projet que je mène avec un peu plus de distance. Parce que comme #les24, je veux surtout pouvoir mettre en avant la qualité d’observation des gens qui suivent ce que je fais. Faut avouer que c’est assez simple puisque il y a des chiffres partout autour de nous et qu’on n’y prête plus tellement d’attention. Pour le moment, c’est plutôt calme dans les contributions, ça explique aussi le fait que je prenne de la distance avec ça.
Concernant les projets plus concrets, je prépare une expo à Paris courant 2014 sur la série Road Lights. Aucune date n’est encore arrêtée pour le moment mais ce sera certainement au dans le dernier trimestre de 2014.
Il y a aussi deux autres projets dont un caritatif super difficile à mettre en place et un autre qui n’est qu’à l’état de brainstorming.
Et d’autres séries sont aussi à venir maintenant que les beaux jours arrivent.
Et récemment tu a décidé de te professionnaliser...
Devenir photographe pro a toujours été un rêve. J’ai décidé de le concrétiser maintenant parce que au-delà de la simple volonté de le faire, c’en est devenu un réel besoin. Les retours positifs sur mes derniers travaux ou collaborations en plus des encouragements de mes proches ont fini par me convaincre que je pouvais avoir ma place dans cet univers tout en imposant ma patte, mon style et en répondant au mieux aux attentes des personnes qui me proposeront de participer à leurs différents projets.
Propos recueillis par Arthur Le Gallou
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