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L'Élégance du hérisson, Muriel Barbery

  • lapausemag
  • 14 févr. 2014
  • 1 min de lecture

« L’intelligence n’est pas un don en soi, c’est la seule arme des primates ». Cette phrase sortie du roman de Muriel Barbery est à elle seule tout un programme.


Une concierge exerçant dans le 7ème arrondissement est-elle un primate…ou une chose transparente, devant laquelle défile une cohorte de « riches suffisants », qui occupe cet immeuble de la rue de Grenelle ? Madame Renée, ladite concierge, est-elle un cas pathologique, car elle lit , pense, réfléchit et qui plus est, elle est sensible à la Beauté des choses ?… Franchement quelle incongruité ! Lorsqu’on est grosse, vieille, moche, et veuve a-t-on vraiment le droit d’être « intelligente » à la face du monde. Attention pas n’importe lequel : celui des gens BIENS. Ceux qui sont nés du bon côté de la barrière et qui, par le fait, savent tout de par leur naissance. Heureusement il y a toujours les exceptions qui, non seulement confirment la règle, mais qui nous permettent aussi d’échapper au désespoir. Deux personnes dans cet immeuble sont douées de sens et d’humanité et donc capables d’avoir un regard qui se pose et s’attarde sur notre concierge ; une fillette de 12 ans, Paloma, consciente de la vacuité et de l’ineptie de l’existence des adultes et un riche retraité japonais, Monsieur Ozu, qui vient d’emménager au 4ème étage.

Ces deux personnages vont être les artisans de la révélation de l’élégance du hérisson.




Catherine Baduel

 
 
 

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